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L’histoire de la Mini,
Pour être plus précis dans nos récits, nous avons contacté un auteur sur les Mini pour en savoir plus sur l’une des marques classiques préférées. Ce guide évoque certains des faits marquants de la Mini au cours des 60 dernières années, depuis sa création par Alec Issigonis jusqu’à la voiture haut de gamme qu’elle est devenue et qui de ce fait incite davantage d’utilisateur auto à faire un Crédit Austin Mini.
La Mini : là où tout a commencé
Lorsque la première Mini fait irruption sous les feux de la rampe le 26 août 1959, personne ne peut contester qu’elle possède un charme chérubin et adorable. Mais ce n’est pas ce que son concepteur dogmatique voulait entendre. La voiture qu’il a conçue de toutes pièces en moins de trois ans pouvait transporter quatre adultes dans les dimensions les plus réduites possibles pour leur assurer un confort tolérable, et les faire avancer tout en consommant plus de 40 miles avec un gallon d’essence. Pour Alec Issigonis, il s’agissait simplement du résultat puriste d’un défi d’ingénierie intellectuelle.
Lancement de l’Austin Seven en 1969
Issigonis était déjà une étincelle reconnue dans l’industrie automobile britannique généralement terne lorsqu’on lui a demandé, en 1956, de créer la voiture économique ultime pour la British Motor Corporation. Les « voitures-bulles » à trois roues, fragiles et dangereuses, gagnaient rapidement en popularité, en particulier pendant la crise de Suez, lorsque la pénurie de carburant a provoqué une panique dans l’approvisionnement en essence. La Mini devait écraser leur essor. Issigonis, déjà concepteur de la Morris Minor, n’accepte qu’à la condition d’avoir un contrôle créatif total, et de façon assez étonnante, sa demande est acceptée. En effet, il avait la tête pleine d’idées nouvelles, qui se répandaient souvent au dos des paquets de cigarettes et des serviettes de table.
Il considérait la voiture de 3 mètres de long comme un ensemble totalement intégré et décida que la traction avant, avec le moteur quatre cylindres de 848 cm3 placé à l’avant de la voiture, plutôt qu’en ligne longitudinale, maximiserait l’espace pour les passagers. La boîte de vitesses, quant à elle, était logée sous le moteur, à l’intérieur du carter d’huile. La puissance est transmise à chaque roue avant par des joints homocinétiques spécialement conçus par Issigonis à partir d’un concept de joint à bille de sous-marin datant de la guerre. Jusqu’ici, tout était radical, mais Issigonis ne faisait que commencer. Pour s’assurer que l’espace de l’habitacle n’était pas englouti par un système de suspension traditionnel et encombrant, il a conçu le sien à l’aide de cônes en caoutchouc compacts et de roues exceptionnellement délicates de 10 pouces de diamètre.
La Morris Mini Minor blanche en pleine course dans les rues
Avec un prix de départ de 496 £, les jumelles Mini, presque identiques à l’Austin Seven ou à la Morris Mini-Minor, faisaient partie des voitures neuves les moins chères du marché. Il n’est donc pas surprenant que l’intérieur spacieux soit basique ; un seul instrument sur une tablette, plutôt qu’un tableau de bord, informait le conducteur, et il y avait des cordons de tirage au lieu de poignées de porte internes, et des fenêtres coulissantes. Mais la Mini offrait deux facettes inédites dans une voiture ultra-économique. Grâce à sa traction avant, elle était à la fois sûre et très amusante. Le fait que ses roues soient placées à l’extrémité des virages lui conférait la tenue de route d’un kart, et pour cette raison – et malgré la maigreur de sa puissance, de sa vitesse de pointe et de ses temps d’accélération – elle se sentait vive. Qu’il s’agisse de s’attaquer à des routes de campagne sinueuses ou de se faufiler dans les rues de la ville, ces Mini étaient d’une agilité exaltante.
Il faut dire que la Mini présentait quelques lacunes. Les premières voitures laissaient passer beaucoup d’eau de pluie, et comme Issigonis avait horreur d’écouter la radio, il n’y avait aucun endroit où en installer une. Un autre problème important était le prix ; parce qu’il avait été fixé si bas pour tenter les acheteurs de cette petite machine radicale, BMC a eu du mal à faire de l’argent avec elle. En fait, la seule façon de tirer des profits de la magie d’Issigonis était d’élargir l’attrait de la Mini elle-même. Les voitures standard ont donc été rejointes par une version Deluxe de luxe, puis par une version Super encore plus élaborée, ainsi que par des fourgonnettes, des pick-ups et des breaks.
La Mini Cooper S remporte le Rallye Monte Carlo pour la deuxième fois.
La mise à niveau la plus excitante, cependant, est venue de l’extérieur de l’entreprise. Le propriétaire de l’équipe de Formule 1 John Cooper a calculé que le comportement routier exceptionnel de la Mini réclamait plus de puissance et, malgré le scepticisme initial d’Issigonis, il a retravaillé la voiture avec un moteur réglé, un carburateur supplémentaire et des freins avant à disque miniatures. En 1961, la légendaire Mini Cooper est née. Elle devient une voiture de compétition extraordinairement performante et réussie sur les circuits goudronnés et, surtout dans sa version Cooper S à 100 km/h, sur les parcours de rallye difficiles. Les victoires de la Cooper au Rallye de Monte-Carlo en 1964, 1965 et 1967 sont devenues légendaires… tout comme l’a été la victoire de la Cooper S au Rallye de Monte-Carlo.
Crédit Austin Mini de nos jours
Avez-vous pu avoir des informations précieuses avec ce précèdent guide ? Nous l’espérons en tout cas. Dorénavant donc, vous n’avez plus à hésiter si vous souhaiterez passer à un Crédit Austin Mini ! L’équipe Crédit Conseils SA est à votre écoute !